Selon une étude du « British Medical Journal », les recommandations qui déconseillent de manger trop de produits gras ne seraient fondées quasiment que sur… du vent ! En effet, cette méta-analyse montre que les études ayant mené à ces recommandations aux États-Unis (en 1977), puis en Grande Bretagne (en 1983), n’ont concerné que 2 467 personnes, uniquement des hommes, et en mauvaise santé. De plus, les recommandations n’ont été testées dans aucune étude avant d’être appliquées sur le terrain. Pour les auteurs, « il semble incompréhensible que des conseils diététiques aient été introduits auprès de 220 millions d’Américains et 56 millions de Britanniques, étant donné les résultats contradictoires de ces études menées sur un petit nombre d’hommes en mauvaise santé », et concluent que « ces recommandations n’auraient pas dû être introduites ». D’autant plus dans les deux pays anglo-saxons, les autorités de santé n’y sont pas allées de main morte : les recommandations visent une réduction de 30 % des lipides de l’apport énergétique total quotidien, dont une baisse de 10 % des graisses saturées. En France, la situation est toutefois quelque peu différente, avec des recommandations moins strictes, les lipides devant représenter 35 % à 40 % de l’apport énergétique total.
Lipides : les recommandations comptent-elles pour du beurre ?
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Publié le 12/02/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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