L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) lance un appel pour que soient utilisées, partout dans le monde, des seringues « intelligentes ». Celles-ci, pourvues de dispositifs qui empêchent un second usage, soit par bris ou par blocage du piston, soit par rétractation de l’aiguille, permettraient d’enrayer la propagation du VIH, de l’Hépatite B et de l’Hépatite C.
L’OMS rappelle qu’une étude menée en 2014, a démontré que près de 2,5 millions de personnes avaient contracté l’une de ces maladies à la suite d’une injection à risque. L’OMS souligne également que l’utilisation de seringues à injection unique protégerait les agents de santé contre les piqûres accidentelles.
Une autre manière de réduire le risque serait également, selon l’OMS, de remplacer les injections superflues par l’administration par voie orale lorsque cela est possible. Sur les 16 milliards d’injections pratiquées chaque année dans le monde, 90 % servent en effet à l’administration de médicaments, 5 % sont destinées à la vaccination. Les autres 5 % sont utilisées dans d’autres actes comme la transfusion sanguine et l’administration d’injectables.
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Françoise Amouroux
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