DANS LES HÔTELS, attention aux télécommandes et aux interrupteurs de lampe de chevet. Ces objets sont colonisés par de nombreux micro-organismes.
Les hôteliers sont tenus de fournir un environnement sûr et sain. La méthode de validation actuelle de la propreté des chambres d’hôtel est une évaluation visuelle, ce qui est notoirement inefficace pour mesurer l’aspect sanitaire, souligne Katie Kirsch (université de Houston).
« Le contact avec des surfaces contaminées est un mode possible de transmission des maladies lors d’épidémies dans des hôtels. » Il s’agit d’un risque potentiel, non négligeable chez des personnes ayant un déficit immunitaire.
Les personnes faisant le ménage nettoient de 14 à 16 chambres en huit heures, passant donc environ 30 min par chambre. L’identification des objets à risque pourrait permettre d’effectuer un nettoyage plus efficace. Kirsch et coll. ont réalisé des prélèvements sur différentes surfaces, pour tester des bactéries aérobies et coliformes (fécales). Comme on s’y attendait, les niveaux les plus élevés de bactéries sont trouvés dans les toilettes et les vasques de salle de bains. Mais également, et à un niveau quasiment aussi élevé, sur les télécommandes et les interrupteurs électriques des lampes de chevet. Des taux très élevés sont observés sur le matériel de nettoyage utilisé par les personnels, comme les éponges et les balais-serpillières. D’où la possibilité d’une transmission d’une chambre à l’autre.
Les surfaces avec les contaminations les plus basses sont les têtes de lit, les cordes ou tringles pour
tirer les rideaux, et la poignée de la porte de la salle de bains.
Les chercheurs ne peuvent dire si les bactéries détectées sont potentiellement pathogènes ; toutefois, les taux de contamination représentent un indicateur fiable de la propreté générale.
Kirsch et coll. mentionnent les limites de cette étude, préliminaire et portant sur un échantillon
réduit.
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