Quand Microlax est lancé en 1964 par les Laboratoires Labaz, c’est dans un objectif précis. Celui de répondre au besoin d’évacuation immédiat qu’éprouvent différents profils de personnes hospitalisées : personnes âgées dotées d’une motilité intestinale très ralentie, patients alités en post-chirurgie ou en réanimation, sujets en préparation à une radiographie ou une rectoscopie qui nécessitent une évacuation urgente du sigmoïde
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Deux impératifs vont donc conditionner l’élaboration du médicament. Son action doit être rapide et effective en cinq à vingt minutes et son utilisation s’avérer aussi simple que pratique. Microlax va parfaitement remplir ses objectifs au moyen d’un conditionnement sous forme de récipient unidose muni d’une fine canule qui facilite l’application mais aussi grâce à une formule particulièrement efficace. Solution à administrer par voie rectale (format 5 ml), celle-ci se compose de sorbitol à 70 % cristallisable, citrate de sodium dihydraté et laurylsulfoacétate de sodium à 70 %, une association qui permet d’agir directement sur les selles en accroissant, par osmose, le volume des liquides intestinaux et en ramollissant le bol fécal. En effet, le citrate de sodium a un pouvoir émollient sur les matières fécales dures, le laurylsulfoacétate de sodium améliore les capacités de mouillage et de pénétration de la solution et le sorbitol augmente l’effet de relargage d’eau du citrate de sodium. Le bouchon formé peut ainsi être évacué en préservant l’intestin de toute irritation.
Forte attente
Microlax, traitement symptomatique de la constipation occasionnelle, obtient une première AMM en 1975 (validée en juin 1995). Il sera bientôt suivi d’une version pour bébé, Microlax Bébé, administrable dès la naissance et présentant la même composition dans un format de 3 ml. Rapidement, le laxatif acquiert une forte notoriété auprès des médecins avant de conquérir le public.
En 2007, quand il rejoint l’édifice Johnson & Johnson, Microlax ne s’est pas départi d’une réputation qui prône son efficacité et sa rapidité d’action. Pour le groupe, l’acquisition du médicament permet de compléter sa gamme de traitements des voies digestives en proposant, en plus des solutions vouées à soulager la diarrhée aiguë passagère et les hémorroïdes, une prise en charge de la constipation occasionnelle. Celle-ci constitue une problématique à part entière qui se traduit par un retard ou une difficulté à évacuer les selles évaluée à moins de trois fois par semaine.
Fréquemment abordée à l’officine puisqu’elle fait l’objet d’une demande toutes les 48 heures au comptoir, l’affection toucherait en moyenne treize millions de personnes en France. Les femmes, trois fois plus que les hommes, seraient concernées, plus particulièrement entre 39 et 50 ans. En cause chez la gent féminine, les facteurs hormonaux, et plus précisément la progestérone engendrant une certaine paresse intestinale. Autre cible privilégiée de l’affection, toute personne à partir de 65 ans, mais aussi les enfants, plus particulièrement autour de 4 ans, ainsi que tous ceux qui font preuve d’une activité physique réduite. L’éventail des demandes est donc large et l’attente profonde en matière de solutions.
Un contexte que Johnson & Johnson Santé Beauté France va prendre en considération, menant le laboratoire à élargir la gamme Microlax. En 2013, la marque accueille une nouvelle forme galénique de poudre pour solution buvable. La spécialité prend le nom de Microlax Macrogol et permet à la marque de se positionner sur le segment de la voie orale. Sa formule, proche de celle à l’œuvre dans la spécialité historique, promet une libération en 24 à 48 heures grâce à la prise d’un ou deux sachets par jour. Ce lancement illustre parfaitement l’engagement de la marque. Sa puissance faite de plus de quarante ans d’expertise la caractérise en tant que partenaire incontournable dans le traitement symptomatique de la constipation occasionnelle.
En tête du rayon des laxatifs OTC
Microlax affiche sa volonté de répondre aux besoins de tous les patients au moyen d’une pluralité de formes galéniques et de formules. Une logique que la marque va poursuivre en investissant un nouveau territoire, celui de la micronutrition. En juillet 2015, elle présente Microfibre+, un complément alimentaire dédié aux patients qui souhaitent prendre en charge leur paresse intestinale en allant au-delà des traitements. Solution quotidienne conditionnée sous forme de poudre en stick unidose, Microfibre+ associe des fibres solubles (4 grammes de fructo-oligosaccharides à chaîne courte) et des probiotiques (souche bifidobacterium animalis subsp lactis BB-12). Les premières diminuent la fréquence des désordres digestifs en améliorant le volume des selles, les seconds étant reconnus pour favoriser l’équilibre naturel de la flore intestinale. Ainsi, l’offre que propose le laboratoire Johnson & Johnson Santé Beauté France compte désormais une gamme Microlax riche de trois traitements médicamenteux et d’un complément alimentaire. Pour la marque, c’est une présence renforcée qui, combinée à la réputation d’efficacité dont elle bénéficie, lui permet de se placer en tête du rayon des laxatifs OTC, avec une part de marché rehaussée de 3 % en valeur, qui frôle les 19 % pour l’année 2015 (IMS - sorties consommateurs du marché OTC de la constipation, MAT 2015).
Deuxième segment des voies digestives après les antidiarrhéiques, la constipation est un marché incontournable auquel Microlax a imposé définitivement son nom. Marque notoire, elle est reconnue par un Français sur deux, mais fait également l’objet d’une forte recommandation des médecins puisque 42 % de ses utilisateurs l’achètent sur conseil médical. Particulièrement soucieuse des patients, elle a développé un site Internet (www.gamme-microlax.fr) centré sur la problématique intestinale. Elle y explique les causes de la constipation occasionnelle (définition et symptômes, causes, quand consulter), détaille les différents types de laxatifs et dispense des conseils hygiénodiététiques afin de gérer les problèmes de constipation, prévenir l’apparition du phénomène et informer sur le rôle des aliments et l’impact des habitudes alimentaires sur le transit.
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