UN LÉGER tremblement dans la voix, oui, peut-être. Mais la main est sûre et les gestes précis. Pour raconter son histoire, sœur Marie-Simon Pierre ne se fait pas prier. Il faut dire que cette modeste religieuse n’est pas pour rien dans la béatification annoncée de Jean-Paul II. Atteinte d’une maladie de Parkinson diagnostiquée à 40 ans (en 2001), la sœur voit son état se dégrader de jour en jour jusqu’à l’empêcher même d’écrire. Quatre ans après ce diagnostic, estimant qu’elle ne peut plus assumer ses fonctions, elle demande à sa supérieure de la décharger de son emploi d’infirmière surveillante à la Maternité catholique de Provence. C’est le lendemain qu’a lieu le miracle. « Je me suis réveillé à 4 h 30, d’un bond, je me suis sentie complètement transformée, je n’étais plus la même intérieurement. » Et pour cause, quelques « ave » et « Notre Père » plus tard, la sœur Marie-Simon Pierre ne montre plus aucun signe de Parkinson. Sa main gauche ne tremble plus, elle peut à nouveau écrire. « Jean-Paul II m’a guéri », assure-t-elle a qui veut l’entendre. À la commission médicale romaine, par exemple, qui qualifie officiellement la « guérison inexpliquée » de miracle. Le 1er mai, à peine 6 ans après sa disparition, Karol Wojtyla sera béatifié. Un autre miracle ?
Une religieuse guérit du Parkinson
Miracle certifié conforme
Publié le 20/01/2011
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La religieuse guérie en un éclair
Crédit photo : AFP
› D. D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2804
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