Alors que seulement deux régions françaises sont encore épargnées par le moustique tigre, la Direction générale de la Santé (DGS) prend des mesures visant à prévenir sa propagation à l’ensemble du territoire métropolitain.
Il est désormais installé et actif dans 42 départements de la métropole. Le moustique tigre (Aedes albopictus), vecteur d’arboviroses telles que la dengue, Zika, la fièvre jaune et le chikungunya, n’épargne plus que deux régions françaises, la Normandie et la Bretagne. Il s’agit désormais de faire barrage à sa propagation dans les départements qui n’ont pas encore été touchés.
Avec cet objectif, la DGS vient de diffuser une note d'information à l’intention des autorités sanitaires, dont les ARS, qui expose les différents moyens de surveillance et de lutte contre l’installation du moustique tigre dans ces régions.
La DGS recense l’ensemble des moyens de la lutte antivectorielle pour préparer la saison 2018 dans un contexte international de circulation d’arboviroses. Ces moyens consistent tout d’abord à surveiller les sites à risque élevé d’importation de l’espèce en déployant des pièges pondoirs sentinelles. Il convient également de contrôler les importateurs de pneus usagés qui augmentent considérablement les capacités du moustique à se propager.
La DGS invite également la population à participer à la surveillance en signalant la présence de moustiques tigres dans des départements jusqu’alors épargnés soit aux opérateurs de démoustication régionaux, soit sur le site de signalement ou sur l’application pour smartphone, I-Moustique, développée par l’Eid-Atlantique.
Il reviendra aux opérateurs régionaux de déclencher les traitements insecticides appropriés. Si toutefois l’espèce tendait à s’installer durablement dans cette zone, le département serait classé en niveau 1 du plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.
Alors que le ministère de la Santé diffuse une série de cartes retraçant la propagation des cas autochtones de chikungunya et de dengue au fil des ans, la note de la DGS répertorie toutes les communes françaises non encore touchées et dans lesquelles des moyens de prévention et de surveillance ont été mis en œuvre (prospection ou piégeage).
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