JEUDI dernier, c’était la Saint-Valentin. Et, comme de nombreux autres amoureux, vous avez promis l’amour éternel à votre conjoint. Aujourd’hui, il y a fort à parier que votre cœur vibre encore d’un même élan… Mais dans un, deux ou trois ans, en sera-t-il toujours ainsi ? La réponse ne se trouve pas dans votre myocarde, organe pourtant traditionnellement associé au sentiment amoureux, mais dans votre cerveau, affirment des chercheurs américains de la Brown university de Rhode Island. Pour eux, la chose ne fait pas de doute, il est possible de prédire quel couple a des chances de résister à l’usure du temps ou, au contraire, de rompre rapidement. Pour cela, il suffit d’un homme et d’une femme (ou de deux femmes ou de deux hommes, pourvu qu’ils soient amoureux les uns des autres)… et d’un scanner. Les chercheurs américains ont donc mis au point un protocole incluant douze volontaires, tous devant être en couple depuis environ un an et être profondément amoureux(ses) de leur partenaire. Sous le regard implacable d’un appareil à IRM, ils les ont d’abord fait observer des photos de leur conjoint, puis les mêmes photos mêlées à des portraits de connaissances lambda. Premier constat : certaines zones du cerveau s’activent avec une plus grande intensité lorsque le visage observé est celui de l’être aimé.
Trois ans plus tard, la moitié des couples ont tenu. Le scanner révèle alors que seuls ces couples-là présentent des niveaux d’activité cérébrale élevée, précisément au niveau du noyau caudé. Une aire visuelle justement réputée être le siège de la réponse émotionnelle liée à la beauté visuelle. Et voilà confirmé l’un des critères pronostic de la longévité amoureuse. À noter toutefois, que ces mêmes amoureux durables témoignent d’une activité moindre au niveau du cortex orbitofrontal, zone liée à la critique. Les amants fidèles seraient ainsi, selon les scientifiques, moins enclins à juger leur conjoint. Faut-il pour autant associer fidélité à docilité ? Je m’en vais demander à mon épouse ce qu’elle en pense et je reviens vers vous.
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Françoise Amouroux
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