Le traitement prophylactique est destiné à prévenir la récurrence des épisodes dysthymiques. En pratique, une prophylaxie est généralement instaurée dès le premier épisode maniaque caractérisé ; dans les autres cas (épisode hypomaniaque, épisode dépressif), le bénéfice du traitement est évalué selon les antécédents familiaux et le contexte.
La référence demeure le lithium, plus actif toutefois sur la prévention des accès maniaques que sur celle des accès dépressifs ; un arrêt brutal de la lithiothérapie entraîne une rechute chez 50 % des patients dans les trois mois. Le divalproate constitue une alternative, notamment chez un patient cycleur rapide, lithio-résistant, intolérant au lithium, etc. Il prévient les récidives maniaques et dépressives. La carbamazépine est aussi efficace que le lithium ou le divalproate, mais ses nombreuses interactions peuvent faire problème. La lamotrigine prévient plus les rechutes dépressives que maniaques.
Les antipsychotiques occupent depuis quelques années une place essentielle dans la stratégie de prise en charge du patient bipolaire : l’aripiprazole est indiqué dans la prévention des épisodes maniaques, l’olanzapine prévient les rechutes maniaques et, dans une mesure moindre, les récidives dépressives et la quétiapine est indiquée dans la prévention des rechutes maniaques comme dépressives (ce dernier point constituant l’une de ses originalités).
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