L’incidence des causes d’ostéoporose secondaires non diagnostiquées varie suivant la population. Elle concerne surtout l’ostéoporose masculine, la femme ostéopénique en période de périménopause et plus généralement la femme ménopausée ostéoporotique sans facteurs de risque évidents.
Faut-il faire des examens biologiques ?
Si la biologie ne participe pas au diagnostic d’ostéoporose, un bilan minimal devrait être pratiqué devant toute ostéoporose. Il peut aider à rechercher une hyperthyroïdie (TSH), un hypercorticisme, une maladie cœliaque. Il sert aussi à éliminer une cause d’ostéoporose secondaire comme un processus tumoral type myélome, ou une anomalie du métabolisme phosphocalcique. Il peut aussi aider à prendre une décision thérapeutique dans certaines situations ou suivre l’efficacité et l’observance d’un traitement.
Quels sont les paramètres à rechercher ?
Il n’existe pas à l’heure actuelle de consensus sur la définition du bilan biologique. Classiquement il doit inclure les mesures suivantes : NFS, VS, calcémie, phosphorémie, ionogramme sanguin, créatininémie, électrophorèse des protéines, TSH, 25-OH vitamine D3. Dans les urines on recherche la calciurie et la phosphaturie des 24 heures. Ce bilan est toujours normal en cas d'ostéoporose post-ménopausique primitive. Toute anomalie doit conduire à des explorations complémentaires.
À quoi sert la densitométrie osseuse (DMO) ?
C'est un outil de dépistage. Elle a pour but d'évaluer la sévérité de la perte osseuse et l'importance du risque de fracture. Elle se pratique sur les vertèbres lombaires et les têtes fémorales. La mesure se fait par absorptiométrie biphotonique aux rayons X de faible intensité. Le résultat exprimé en T-score, reflète la différence de DMO du sujet par rapport à un adulte jeune (la trentaine), et du même sexe.
Comment interpréter les résultats ?
On parle de valeur normale quand le T-score est compris entre -1 et 0 ; d'ostéopénie (état qui précède l’apparition de l’ostéoporose) pour un T-score entre -2,5 et -1 ; d'ostéoporose pour un T-score inférieur ou égal à -2,5 ; d'ostéoporose franche ou confirmée en présence d'une ou plusieurs fractures.
En pratique comment est-elle réalisée ?
Cet examen est sans douleur et facile à réaliser. Le patient s’allonge sur une table et l’appareil de mesure se déplace au-dessus de lui. Il faut rester immobile quelques minutes. L’irradiation émise pendant l’examen est vingt fois moins importante que pour une radiographie des poumons, mais par précaution, l'examen est contre-indiqué chez les femmes enceintes.
La DMO est-elle un examen fiable ?
Elle ne renseigne que sur la masse osseuse. Elle ne se justifie que pour les femmes à risque fracturaire élevé, ce qui explique que sa pratique ne soit pas systématique. Un sujet fracturé peut avoir la même DMO qu'un sujet sain.
Quel est l'intérêt du score TBS (trabecular bone score) ?
Le risque fracturaire ne dépend pas uniquement de la valeur du T-score. Le TBS complète la DMO, il renseigne sur la qualité et la microarchitecture osseuses qui déterminent elles aussi la résistance osseuse, et qui ne sont pas reflétées par l'ostéodensitométrie. Il permet d'améliorer la prédiction du risque fracturaire.
Existe-t-il d'autres méthodes d'exploration de l'os ?
La mesure de la masse osseuse par ultrasons permet d'analyser l'os au niveau des sites périphériques superficiels. Le scanner et l'IRM présentent l'avantage de dissocier os cortical et os spongieux, mais la tomodensitométrie n'est pas recommandée pour le diagnostic de l'ostéoporose car c'est une méthode très irradiante. Les marqueurs biologiques du remodelage osseux sont des substances plasmatiques ou urinaires. Ils témoignent des processus de résorption et de formation osseuses. Couplés à l'ostéodensitométrie, ils donnent des résultats intéressants.
Faut-il faire des examens biologiques ?
Si la biologie ne participe pas au diagnostic d’ostéoporose, un bilan minimal devrait être pratiqué devant toute ostéoporose. Il peut aider à rechercher une hyperthyroïdie (TSH), un hypercorticisme, une maladie cœliaque. Il sert aussi à éliminer une cause d’ostéoporose secondaire comme un processus tumoral type myélome, ou une anomalie du métabolisme phosphocalcique. Il peut aussi aider à prendre une décision thérapeutique dans certaines situations ou suivre l’efficacité et l’observance d’un traitement.
Quels sont les paramètres à rechercher ?
Il n’existe pas à l’heure actuelle de consensus sur la définition du bilan biologique. Classiquement il doit inclure les mesures suivantes : NFS, VS, calcémie, phosphorémie, ionogramme sanguin, créatininémie, électrophorèse des protéines, TSH, 25-OH vitamine D3. Dans les urines on recherche la calciurie et la phosphaturie des 24 heures. Ce bilan est toujours normal en cas d'ostéoporose post-ménopausique primitive. Toute anomalie doit conduire à des explorations complémentaires.
À quoi sert la densitométrie osseuse (DMO) ?
C'est un outil de dépistage. Elle a pour but d'évaluer la sévérité de la perte osseuse et l'importance du risque de fracture. Elle se pratique sur les vertèbres lombaires et les têtes fémorales. La mesure se fait par absorptiométrie biphotonique aux rayons X de faible intensité. Le résultat exprimé en T-score, reflète la différence de DMO du sujet par rapport à un adulte jeune (la trentaine), et du même sexe.
Comment interpréter les résultats ?
On parle de valeur normale quand le T-score est compris entre -1 et 0 ; d'ostéopénie (état qui précède l’apparition de l’ostéoporose) pour un T-score entre -2,5 et -1 ; d'ostéoporose pour un T-score inférieur ou égal à -2,5 ; d'ostéoporose franche ou confirmée en présence d'une ou plusieurs fractures.
En pratique comment est-elle réalisée ?
Cet examen est sans douleur et facile à réaliser. Le patient s’allonge sur une table et l’appareil de mesure se déplace au-dessus de lui. Il faut rester immobile quelques minutes. L’irradiation émise pendant l’examen est vingt fois moins importante que pour une radiographie des poumons, mais par précaution, l'examen est contre-indiqué chez les femmes enceintes.
La DMO est-elle un examen fiable ?
Elle ne renseigne que sur la masse osseuse. Elle ne se justifie que pour les femmes à risque fracturaire élevé, ce qui explique que sa pratique ne soit pas systématique. Un sujet fracturé peut avoir la même DMO qu'un sujet sain.
Quel est l'intérêt du score TBS (trabecular bone score) ?
Le risque fracturaire ne dépend pas uniquement de la valeur du T-score. Le TBS complète la DMO, il renseigne sur la qualité et la microarchitecture osseuses qui déterminent elles aussi la résistance osseuse, et qui ne sont pas reflétées par l'ostéodensitométrie. Il permet d'améliorer la prédiction du risque fracturaire.
Existe-t-il d'autres méthodes d'exploration de l'os ?
La mesure de la masse osseuse par ultrasons permet d'analyser l'os au niveau des sites périphériques superficiels. Le scanner et l'IRM présentent l'avantage de dissocier os cortical et os spongieux, mais la tomodensitométrie n'est pas recommandée pour le diagnostic de l'ostéoporose car c'est une méthode très irradiante. Les marqueurs biologiques du remodelage osseux sont des substances plasmatiques ou urinaires. Ils témoignent des processus de résorption et de formation osseuses. Couplés à l'ostéodensitométrie, ils donnent des résultats intéressants.
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