Se penchant sur la pratique du marathon et d’autres sports d’endurance telle que le jogging, le psychiatre américain William Glasser a créé en 1976 le concept d’« addiction positive ». Cette notion oppose une dépendance ayant des conséquences individuelles et sociales bénéfiques et immédiatement visibles (dépendance à l’exercice physique, dépendance au travail, etc.) à une dépendance dont les conséquences sont, à plus ou moins long terme, négatives (toxicomanies, alcoolisme, tabagisme). Bien entendu, ce concept soulève de nombreuses interrogations : où situer la limite du « positif » ? À quel moment de sa trajectoire l’addict glisse-t-il du positif au négatif ? Une addiction n’est-elle pas intrinsèquement négative du fait même qu’elle aliène le sujet qui en est le sujet ?
Qu’est une « addiction positive » ?
Publié le 21/12/2009
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2713
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