- L’augmentation de l’incidence des infections fongiques invasives est liée au développement de nouvelles techniques chirurgicales, nouveaux et puissants immunosuppresseurs, nouveaux protocoles de prophylaxie anti-infectieuses et amélioration de la survie de patients maintenus sous immunosuppression prolongée ou recevant une thérapie antitumorale myélosuppressive induisant une neutropénie sévère (en dessous de 500/mm3 pendant plus de 10 jours).
- Il faut aussi penser au rôle des biothérapies (anti-TNF alpha et autres anticorps monoclonaux), de plus en plus utilisées.
- La plupart des champignons responsables sont des saprophytes, des commensaux ou sont présents dans l’environnement.
- Les antifongiques peuvent être utilisés, selon le cas, en prévention, en traitement probabiliste ou sur un diagnostic étiologique précis.
- Tous les antifongiques systémiques, sauf les échinocandines, exigent une étroite surveillance rénale.
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