Ne s'use que si l'on s'en sert… Ce fameux slogan publicitaire s'appliquerait-il aussi à notre cerveau ? C'est, d'une certaine façon, ce que suggèrent les résultats d'une vaste étude menée par l'University College de Londres.
En étudiant 4,3 millions de Suédois nés entre 1911 et 1961 et suivis pendant près de 20 ans, les chercheurs sont en effet arrivés à la conclusion suivante : un haut niveau d'études pourrait être associé à un risque accru de tumeurs du cerveau.
Le risque de gliome malin serait ainsi augmenté de 19 % chez les hommes, et de 23 % chez les femmes ayant fait au moins trois années d'études supérieures par rapport à ceux et celles dont la scolarité totale n'a pas dépassé 9 ans. De là à pousser nos chères têtes blondes à se vautrer dans l'ignorance, il n'y a qu'un pas, que les chercheurs ne souhaitent pas franchir.
D'abord parce qu'ils peinent à trouver une explication au constat - la seule hypothèse pourrait être que les personnes les plus éduquées sont dépistées et traitées plus tôt - mais aussi parce que l'augmentation du risque reste minime dans l'absolu : cinq cas de gliome attendus dans chaque groupe de 3 000 adultes les moins éduqués, contre six dans chaque groupe de 3 000 adultes les plus éduqués. Tout ça, pour ça ?
Tumeur du cerveau
Risque malin chez les malins
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Publié le 23/06/2016
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Cerveau
Crédit photo : BURGER/PHANIE
D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3276
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