Après le Nord-Pas-de Calais en septembre dernier, c’est au tour d’une deuxième région française de bénéficier d’une opération de dépistage des risques cardio-vasculaires dans les officines. Une cinquantaine de pharmaciens d’Alsace-Lorraine se sont associés à cette campagne organisée par le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO), soutenu par la Fondation Cœur et Artères, l’association Alliance du Cœur, la compagnie d’assurance Allianz et le laboratoire Alere.
Sont concernés, les patients entre 35 et 50 ans qui ne sont pas encore suivis médicalement pour une maladie cardio-vasculaire. Il s’agit essentiellement de détecter les facteurs de risques à l’issue d’un entretien de vingt minutes reposant sur une prise de mesures (cholestérol, glycémie, tension artérielle, poids) et un questionnaire sur l’hygiène de vie (tabagisme, par exemple). « Nous agissons dans une logique pathologique, cette région française étant fortement touchée », indique Pascal Louis, président du CNGPO. Selon la fondation Cœur et Artères, les maladies cardio-vasculaires seraient à l’origine de plus de 4 000 décès par an pour la seule région Alsace. Dans le Nord-Pas-de-Calais, le test de dépistage avait permis d’orienter 350 personnes vers leur médecin traitant car elles présentaient au moins un facteur de risque. 150 pharmaciens, soit 10 % des effectifs locaux de la profession, s’étaient mobilisés. Pascal Louis espère atteindre également rapidement ce taux de participation en Alsace-Lorraine. Gratuit pendant un mois, le test de dépistage sera ensuite facturé 18 euros au patient.
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