VECTEUR de nombreuses maladies infectieuses comme la dengue ou le chikungunya, le moustique-tigre (Aedes albopictus) va faire l’objet d’une surveillance renforcée de la part des agences régionales de santé (ARS) de la façade Atlantique et limitrophes. Cette surveillance consiste à établir un réseau de pièges pour détecter ce moustique sur les sites à risque d’importation (aires d’autoroutes, plates-formes de fret, ports, aéroports, marchés d’intérêt national, sites de pneus...). L’Établissement interdépartemental pour la démoustication du littoral atlantique (EID Atlantique) est missionné par la Direction générale de la santé (DGS) dans le cadre de la mise en place en 2006 du plan national antidissémination du chikungunya et de la dengue en métropole. Arrivé en Europe à la fin des années 1970 par le biais de marchandises (notamment des pneus usagés), il est désormais implanté dans 17 pays européens, dont la France. Établi durablement sur la côte des Alpes-Maritimes à partir de 2004, et en Haute-Corse en 2006, il a été identifié en septembre 2011 dans la région Aquitaine. En 2010, des cas autochtones de dengue et de chikungunya ont été déclarés dans les départements du Var et des Alpes-Maritimes. Les ARS et l’EID Atlantique invitent le public à consulter leurs sites Internet pour connaître les moyens d’éviter la prolifération de l’Aedes albopictus. Toute personne pensant avoir capturé un moustique-tigre est invitée à envoyer une photographie de l’insecte à l’EID.
MOUSTIQUE-TIGRE
Surveillance renforcée
Publié le 23/04/2012
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2917
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