L’AFSSAPS a par ailleurs décidé jeudi dernier de suspendre l’utilisation en France des médicaments contenant de la pioglitazone (Actos et Competact), sur avis de la Commission d’autorisation de mise sur le marché (AMM) et de la Commission nationale de pharmacovigilance. En effet, les résultats de l’étude réalisée par la CNAMTS, à la demande de l’AFSSAPS, qui viennent d’être rendus publics confirment une faible augmentation du risque de cancer de la vessie chez les patients traités par pioglitazone.
L’AFSSAPS recommande aux patients traités actuellement par un médicament contenant de la pioglitazone de ne pas arrêter leur traitement et de consulter leur médecin afin d’adapter leur traitement antidiabétique. Les médecins ne doivent plus prescrire de médicaments contenant de la pioglitazone.
La pioglitazone était indiquée en deuxième intention (après échec ou intolérance à la metformine, en association avec la metformine et/ou les sulfonylurées, ou en association avec l’insuline) dans le contrôle de la glycémie chez les patients diabétiques. Elle a été autorisée dans le cadre d’une procédure européenne centralisée : Actos (pioglitazone) en 2000, et Competact (association de pioglitazone et de metformine) en 2006. Ce sont actuellement les seuls médicaments présents sur le marché national pour cette classe d’antidiabétiques. À ce jour, environ 230 000 patients sont traités par la pioglitazone en France.
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