Un confrère réunionnais témoigne

Publié le 07/09/2009

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Tandis que l’hiver s’achève dans l’océan indien, l’activité grippale reste importante dans cette partie du globe. Notamment à l’île de la Réunion où le nouveau virus de la grippe A(H1N1) a déjà contaminé entre 30 000 et 35 000 personnes et fait deux morts. Comment nos confrères réunionnais font-ils face à l’épidémie ? Patrick Gaubert, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) de la Réunion témoigne. « Nous travaillons davantage, non seulement parce que nous avons beaucoup de patients à gérer, mais aussi parce qu’il faut pallier l’absence des employés malades », raconte-t-il. Mais les officinaux s’adaptent à cette situation et de nombreuses pharmacies ferment plus tard ou restent ouvertes pendant la pause du midi. Pour le moment, les titulaires de l’île ne rencontrent aucune pénurie de médicament, rapporte Patrick Gaubert. Pour affronter l’épidémie dans les meilleures conditions, ce dernier avait un peu augmenté ses stocks de produits « antirhume », tels les sirops antitussifs, les gouttes nasales ou encore le paracétamol. Si l’épidémie se déclare en métropole, « il faut s’attendre à une ruée dans les pharmacies et les cabinets médicaux », prévient le titulaire réunionnais, qui relativise toutefois l’importance de la maladie. « Cette grippe n’est pas très virulente, les gens sont généralement sur pied en trois ou quatre jours », remarque-t-il. Et de rappeler que l’épidémie due au virus chikungunya survenue en 2006 avait touché beaucoup plus sévèrement la population. Plus de 250 000 personnes avaient été contaminées dans l’île.