Un protocole pour la prise en charge de la varicelle en pharmacie

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Publié le 10/03/2020

varicelle
Crédit photo : Phanie

Les pharmaciens travaillant en structure pluridisciplinaire ont la possibilité de signer un protocole avec les médecins de cette structure, qui les autorise à prendre en charge, à l'officine, les cas de varicelle chez les enfants de 12 mois à 12 ans.

Un nouveau protocole de coopération vient d’être publié au « Journal officiel du 10 mars », concernant la prise en charge des cas de varicelle des enfants de 12 mois à 12 ans par les officinaux ou les infirmiers, dans le cadre de structures pluridisciplinaires. Ce protocole de coopération s’intitule « prise en charge de l'enfant de 12 mois à 12 ans de l'éruption cutanée vésiculeuse prurigineuse par l'infirmier diplômé d'État ou le pharmacien d'officine dans le cadre d'une structure pluriprofessionnelle ».

Ce protocole s'adresse uniquement aux médecins généralistes et aux officinaux (ou infirmiers), qui travaillent dans la même maison de santé ou le même centre de santé et qui partagent un logiciel commun. Or très peu de pharmaciens et de médecins partagent aujourd'hui un logiciel commun, ce qui rend la mise en place de ce protocole quasi impossible pour la majorité d'entre eux.

Dans le détail, le protocole autorise les pharmaciens (ou infirmiers) à prendre en charge directement des enfants ayant une éruption cutanée vésiculeuse prurigineuse, sans passer par une consultation chez le médecin. Via ce protocole, le pharmacien est habilité à faire un examen clinique de l’enfant déshabillé, à éliminer les diagnostics différentiels et à poser le diagnostic de varicelle. Il pourra prescrire du paracétamol en cas de fièvre et une solution antiseptique. L’ensemble de ces consultations et prescriptions sont encodées dans le logiciel commun, ce qui permet au médecin d'y avoir accès. Cette habilitation du pharmacien est soumise à une obligation de formation de 10 heures.

Dimanche, de tels protocoles ont été publiés concernant la prise en charge des angines, des cystites et le renouvellement d’ordonnances pour les rhinoconjonctivites allergiques saisonnières.