IL EXISTE une relation « dose-réponse » entre syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et hypertension artérielle (HTA). Ainsi, chez le sujet apnéique, le risque d’HTA à 4 ans est multiplié par un facteur 2 à 3. Chez ces sujets, l’HTA présente certaines particularités. Elle est surtout nocturne et « la mise en évidence d’une élévation tensionnelle la nuit lors de la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) doit faire rechercher un SAOS », a précisé le Pr Jean-Philippe Baguet. Cette élévation tensionnelle concerne particulièrement la pression artérielle diastolique.
En cas de SAOS, la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) est l’examen de référence. Quelque 40 % des apnéiques sont des non-dippers. L’HTA est également fréquemment résistante et les trois-quarts des patients ayant une HTA résistante ont un SAOS, qui doit donc être systématiquement recherché dans ce contexte.
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