CONDITIONNÉE dans un format discret et compact, cette nouvelle galénique, qui se dissout en seulement quelques secondes au contact de la salive, sans eau, devrait faciliter le traitement en permettant de prendre le comprimé, selon les besoins, en tout lieu, à toute heure et en toute discrétion.
Selon l’étude ACCEPTANCE, menée par Bayer Schering Pharma pour mieux comprendre le vécu et la perception des patients face aux traitements de la dysfonction érectile ainsi que leur niveau de satisfaction, la majorité des hommes interrogés considèrent l’aspect pratique (dissolution sans eau) comme un critère important.
Une efficacité démontrée.
Deux études pivotales de phase III multicentriques randomisées en double aveugle, Potent I et II, ont évalué l’efficacité et la tolérance du vardénafil orodispersible 10 mg, pris à la demande, par rapport à un placebo chez des patients atteints de dysfonction érectile, dont près de la moitié avait 65 ans ou plus (1).
L’analyse intégrée de ces deux études montre que le comprimé de vardénafil orodispersible 10 mg pris à la demande est significativement plus efficace que le placebo indépendamment de l’âge pour l’ensemble des critères principaux d’évaluation – l’IIEF (International Index of Erectile Function) et le SEP (Sexual Encounter Profile) qui permettent d’évaluer la rigidité pénienne, la satisfaction sexuelle et le score de la fonction érectile.
Les effets secondaires les plus fréquents (maux de tête, rougeurs du visage, congestion
nasale…) sont le plus souvent modérés. Dans ces études, le traitement par Levitra orodispersible 10 mg a été correctement toléré par la majorité des sujets.
Le Pr Pierre Costa (Nîmes) rappelle que la dysfonction érectile est un symptôme fréquent, sous-déclaré (de 20 à 30 % des patients consultent), trop souvent soustraité, qui altère la qualité de vie des patients (perte d’estime de soi, dévalorisation, anxiété…) et retentit sur la vie de couple ; et que la dysfonction érectile peut constituer le premier signe d’une comorbidité cardio-vasculaire ou d’une autre pathologie (diabète, maladie neurologique, déficit androgénique…). « La découverte de ce symptôme qui doit toujours être pris au sérieux est une opportunité pour effectuer un bilan de santé. »
du Pr Pierre Costa, chef du service d’urologie-andrologie CHU Carémeau, Nîmes, président de l’Association
inter-hospitalière de sexologie et
du Dr Sylvain Mimoun, gynécologue, andrologue et psychosomaticien (Paris).
(1) Sperling H et coll. The journal of Sexual Medicine 2010 Aug 30.
Pour en savoir plus :
« Ce que les femmes préfèrent »,
du Dr Sylvain Mimoun , publié
aux éditions Albin Michel publié
en 2008, réédité en Livre de Poche
en 2010.
« Couple : le plus fragile des deux
n’est pas elle », du Pr Pierre Costa,
publié en février 2010 aux éditions Anne Carrière.
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