L’histoire ferait presque sourire. Mais tout de même, nous parlons d’une attaque de pharmacie à main armée !
Au matin du 23 janvier, une officine de Caen a reçu la visite inattendue d’un toxicomane en mal de Subutex. L’homme, une trentaine d’années, est casqué et muni d’une arme. « Donne-moi du Subutex, vite ! », crie-t-il.
Après un instant de stupeur, laissant place à une légitime frayeur, la pharmacienne court au tiroir dédié au traitement de substitution aux opiacés. Las, la case « Subutex » est vide ! L’arme est toujours pointée sur elle. Mais l’officinale ne tient pas à rester dans cette inconfortable impasse.
Générique ! L’idée s’impose à elle comme une évidence salvatrice. Elle fonce vers la case « buprénorphine » et brandit bientôt victorieusement la copie conforme du produit demandé. Mais le monsieur a ses exigences : « je veux l’original ! » lance-t-il avant de tourner les talons.
Près de 2 semaines plus tard, l’agresseur court toujours… à la recherche de Subutex, et rien d’autre. Une question de princeps.
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Françoise Amouroux
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