Une étude française menée par l’assurance-maladie (CNAMTS) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui a porté sur plus de 2,2 millions de jeunes filles, montre que la vaccination par Gardasil ou Cervarix n’entraîne pas d’augmentation du risque de survenue de maladies auto-immunes (14 types de pathologies auto immunes ont été étudiés). En revanche, l’étude montre qu’il est probable que cette vaccination entraîne une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré, avec une fréquence de 1 à 2 cas pour 100 000 filles vaccinées. Toutefois les deux institutions estiment que « ces résultats ne remettent pas en cause la balance bénéfice/risque pour les vaccins concernés », compte tenu de la rare fréquence de ce syndrome en association avec la vaccination et du fait que « le syndrome de Guillain-Barré ait déjà été identifié dans l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du produit ».
Enfin, une très faible association statistique a également été retrouvée avec les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, mais, selon le comité d’expert de l’étude, « elle ne permet pas de conclure à un sur-risque pour cette pathologie, étant donné la faiblesse du risque de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ».
En conclusion, cette étude, menée en conditions réelles sur un très grand nombre de jeunes filles et de façon totalement indépendante dans le cadre de la convention CNAMTS/ANSM, apporte des données rassurantes sur la vaccination contre le cancer du col de l’utérus et vient confirmer les données de la littérature française et internationale.
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