Les principales caractéristiques du produit.
Victrelis est indiqué, en association avec le peginterféron alfa et la ribavirine, dans le traitement de l’hépatite C chronique due au virus VHC de génotype 1, chez le patient adulte atteint de maladie hépatique compensée.
La posologie recommandée est de 800 mg (4 gélules à 200 mg) trois fois par jour (matin, après-midi et soir), soit une dose journalière totale de 2 400 mg.
La durée de traitement varie en fonction du taux d’ARN plasmatique du VHC mesuré aux semaines 8 et 14.
Chez les patients non préalablement traités, le schéma posologique recommandé comprend une durée de traitement de 28 semaines (peginterféron alfa et ribavirine pendant 4 semaines, puis ajout de Victrelis, si l’ARN du VHC est indétectable aux semaines 8 et 24. Si celui-ci est détectable à la semaine 8 et indétectable à la semaine 24, la durée du traitement est portée à 48 semaines (peginterféron alfa et ribavirine pendant 4 semaines, puis ajout de Victrelis jusqu’à la fin de la semaine 36 et ensuite peginterféron et ribavirine seuls jusqu’à la fin de la semaine 48.
Ce dernier schéma est recommandé chez les patients en échec d’un précédent traitement.
Bien qu’il soit essentiellement métabolisé par l’aldo-kéto réductase, le bocéprévir est aussi un puissant inhibiteur du cytochrome CYP3A4/5 (qui le métabolise pour partie également). Il s’ensuit que ce produit est susceptible d’augmenter les effets thérapeutiques ainsi que les effets indésirables des autres médicaments métabolisés par ce cytochrome.
Vigilance dans le cas des diurétiques épargneurs de potassium, et attention au risque de survenue d’une hyperkaliémie en cas de prise de drospirénone (en association dans certains contraceptifs oraux), de certaines statines (simvastatine, atorvastatine…) et de méthadone.
Le confort du patient.
Les effets indésirables les plus fréquents sont représentés par une anémie, se traduisant classiquement par une fatigue (étourdissements, fluctuations de la pression sanguine, vision trouble – attention en cas de conduite automobile), des nausées, des céphalées et une dysgueusie.
À savoir : en raison du risque d’anémie, une numération formule sanguine doit être réalisée avant le début du traitement, et répétée aux semaines 4 et 8 (voire plus en cas de besoin). Le risque de neutropénie sévère doit conduire à réaliser une numération des neutrophiles avant l’instauration du traitement, puis régulièrement ensuite.
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