S’il est impossible de modifier certains facteurs de risque d’ostéoporose – l’âge, le sexe féminin, la génétique (antécédents familiaux d’ostéoporose) – il est possible d’agir sur beaucoup d’autres, notamment par l’observation de règles d’hygiène de vie. Une carence vitaminocalcique est un important facteur de risque d’ostéoporose.
Un apport suffisant en calcium et vitamine D doit être en particulier assuré chez le sujet jeune, dans la période de constitution de la masse osseuse (l’Inpes recommande trois produits laitiers par jour, en sachant qu’il est possible de trouver du calcium dans des eaux minérales en cas de rejet ou d’intolérance au lait).
Chez l’adulte ou le sujet âgé, un apport calcique alimentaire du même ordre est en général suffisant. Une supplémentation en calcium est nécessaire en cas de carence, mais elle est inutile chez les sujets non carencés. Le plus souvent, dans la population générale, il n’y a pas de carence d’apport calcique, mais une carence en vitamine D. C’est particulièrement vrai chez les sujets âgés, d’autant plus chez ceux qui ne bénéficient que d’une faible exposition solaire. Une supplémentation en vitamine D est donc souvent utile sur ce terrain, notamment chez les sujets vivant en institution.
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