Ce n’est en tout cas pas si fréquent, selon Christine Rémy, directrice générale adjointe de Pharmalease, une division du groupe CG Lease qui finance spécifiquement les officines, et notamment tout ce qui concerne leur informatisation et leur automatisation. « Nous constatons que la plupart des contrats liés au LGO sont repris par les nouveaux titulaires, cela ne signifie pas qu’ils ne vont pas changer d’informatique, mais au moment de la reprise, ils décident le plus souvent de laisser les contrats courir jusqu’à leur terme », explique-t-elle. L’arrivée d’un nouveau titulaire est déjà un bouleversement pour une équipe officinale, et sans doute ne va-t-il pas les bousculer encore plus en changeant d’informatique tout de suite. « Les éditeurs font tout pour garder leurs clients », rappelle aussi Christine Rémy. Ils font tout également pour sinon chercher, au moins accueillir ceux des autres, par exemple, une cellule est entièrement dédiée à cette activité chez Alliadis.
Un changement de logiciel, c’est beaucoup de formation à la clé, c’est la gestion d’un process qui peut-être facile pour une petite équipe, mais moins pour une grande, souligne Christine Rémy. Il y a aussi la question du matériel, souvent les éditeurs ont leurs fournisseurs attitrés et limitent le choix du hardware à des marques précises. Mais le matériel, ça peut être coûteux, aussi les éditeurs essaient de faire preuve de réalisme. « On essaie de reprendre le plus possible le matériel existant », explique ainsi Sophie Roussel, directrice marketing et communication d’Alliadis. Quant à l’historique de l’officine, les éditeurs ont appris à l’intégrer en cas de changement de LGO.
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