Même si les coupures annoncées ne sont pas longues (2 heures maximum, de 8h à 10h ou de 18h à 20h), ces dernières pourraient se révéler dommageables pour les infrastructures de santé, en empêchant la conservation de médicaments ou de vaccins. Un risque, pour les officines de « jeter tout le contenu du frigo de médicaments », selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Heureusement, les pharmacies ne sont pas sans recours, puisqu'elles peuvent s'adresser à leur préfet, afin de solliciter une protection en cas de coupure, ces dernières étant décidées par zone géographique. L'Union de syndicats de pharmaciens d'officine (USPO) a ainsi mis à disposition de ses adhérents sur son site un courrier type que tous les pharmaciens peuvent transmettre à leur préfet par recommandé.
Le syndicat a également créé une « circulaire électricité » renseignant sur les différentes aides proposées par le gouvernement et les modalités d’éligibilité.
Parmi ces dernières, les pharmacies peuvent bénéficier automatiquement* de la baisse de la TICFE (taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité) à son minimum légal européen jusqu’au 31 janvier 2024, de l’ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), sous réserve de contacter son fournisseur d’énergie, ainsi que l’aide au paiement des factures d’électricité.
Les petites pharmacies (moins de 10 salariés et de 2 millions d'euros de CA) peuvent également, en contactant leur fournisseur, obtenir le bouclier tarifaire.
* Voir « Hausse des prix de l'énergie : les aides auxquelles vous pouvez prétendre », publié le 28 novembre 2022.
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