Une trentaine de titulaires sont candidats au prochain scrutin des élections législatives (« le Quotidien » du 6 juin). Mais aussi des adjoints et des préparateurs. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'un salarié briguant un siège à l’Assemblée nationale peut librement s’absenter pour participer à la campagne électorale. Dans la limite de 20 jours ouvrables et à condition de prévenir à chaque fois son employeur au moins 24 heures à l’avance.
Ses absences ne sont pas rémunérées et donnent lieu à une récupération, sauf si le salarié préfère qu’elles soient déduites de son solde de congés payés. Dans tous les cas, la durée des absences est assimilée à une période de travail effectif pour les droits à congés payés et ceux liés à l’ancienneté.
À l’issue du scrutin, si le salarié est élu, il peut obtenir la suspension de son contrat de travail jusqu’à l’expiration de son mandat. Pour cela, il doit justifier a minima d’une année d’ancienneté et informer son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception. La suspension prenant effet dans les 15 jours suivant. Aux termes de son engagement politique, il pourra retrouver son précédent emploi sous réserve de faire part de son intention de réintégrer l’entreprise 2 mois à l’avance. À charge pour l’employeur de gérer l’impact sur son effectif et sur l’organisation du reste de l’équipe.
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