ALORS que le gouvernement prépare un code de bonnes pratiques dans le cadre de la vente en ligne de médicaments, la plate-forme 1001Pharmacies.com s’inquiète des premières pistes de réflexion. En particulier, elle s’oppose à l’interdiction qui serait faite au pharmacien de vendre ses produits moins chers sur la Toile, alors qu’il s’agit de « produits dont le prix est totalement libre, donc variable d’une officine à l’autre ». Pour eux, « conserver la liberté de tarification » permettrait au contraire de « préserver une saine concurrence et d’éviter à la profession d’être attaquée par l’Autorité de la concurrence ». Elle invite le gouvernement et les autorités de santé à ne pas freiner l’évolution inéluctable vers la vente en ligne, mais à accompagner pharmaciens et patients pour qu’Internet devienne un relais de croissance pour les uns et « l’apport d’un service complémentaire réel » pour les autres.
De plus, 1001Pharmacies.com juge aberrant d’obliger les pharmaciens « à ne proposer sur Internet que des produits en stock dans l’officine ». Cela démontre une « méconnaissance de la réalité économique, du mode de fonctionnement de cette profession et des besoins des consommateurs ». Au vu de ces premières dispositions du Code de bonnes pratiques, la plateforme demande de suspendre temporairement l’application de ce texte et réclame une concertation de tous les acteurs du secteur (pharmaciens d’officine et spécialisés dans la vente sur Internet, associations de consommateurs, associations de patients, élus locaux, etc.). Car dans sa version actuelle, le Code de bonnes pratiques « montre un certain recul du gouvernement sur le sujet et représente une véritable entrave au développement de ce nouveau canal de distribution de certains produits de santé ».
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