Le laboratoire américain Johnson & Johnson a alerté hier les utilisateurs canadiens et américains d'une faille de sécurité informatique de sa pompe à insuline Animas One Touch Ping, la rendant susceptible d'être piratée.
Équipé d'une télécommande à distance, ce dispositif permet au patient de ne pas manipuler la pompe elle-même. Or selon des experts en cybersécurité, un hacker pourrait intercepter les communications entre la télécommande et la pompe. Il pourrait alors la reprogrammer pour délivrer des doses d'insuline plus importantes et plus fréquentes. La vulnérabilité du dispositif s'explique par le fait que ces communications ne sont pas cryptées.
« La probabilité d'une intrusion dans le système One Touch Ping est très faible », a expliqué J & J dans un courrier transmis aux médecins et aux 114 000 usagers. De plus, pour influer sur la pompe, le pirate doit se trouver à moins de 8 mètres, disposer d'un équipement sophistiqué et avoir une expertise technique. Le laboratoire préconise aux utilisateurs de conserver leur équipement et donne des conseils pour limiter les risques. Par exemple, renoncer à utiliser la télécommande et programmer la pompe manuellement. Ces pompes à insuline sont disponibles uniquement aux États-Unis et au Canada. J & J annonce avoir saisi les autorités américaines sur ce problème.
Le piratage informatique est un nouveau risque pour les produits des industries de santé qui prend de l'ampleur depuis la révélation, le mois dernier, de possibles failles sur des stimulateurs cardiaques et des défibrillateurs.
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