L’UN PEUT vendre des médicaments et l’autre pas. Tandis que Doctipharma a reçu l’autorisation, 1001pharmacies reste pour le moment sur la touche. Le médiatique fondateur de la plateforme 1001pharmacies, Cédric O’Neill, explique : « Nous avons quatre demandes en attente auprès des ARS concernées, mais aucune autorisation pour le moment. Ce que nous constatons avec regret c’est que nous n’avons pas le même son de cloche selon l’ARS qui s’occupe du dossier. Nous pensons avoir déposé des dossiers particulièrement solides, nous attendons. » Cédric O’Neill n’a pas hésité à contacter l’ARS de la région PACA, celle-là même qui a délivré l’autorisation de vente en ligne à la pharmacie marseillaise présente sur Doctipharma. « Si les règles à respecter sont celles suivies par cette pharmacie pour obtenir une autorisation, que cela soit clairement indiqué et nous les suivrons. En attendant, depuis cette autorisation et la médiatisation faite par Doctipharma, il semblerait que les ARS aient l’ordre de ne plus délivrer d’autorisation pour le moment… », déplore Cédric O’Neill.
Pourtant, les premières demandes de pharmaciens présents sur 1 001pharmacies datent de l’été dernier. « On s’est demandé si le fait d’avoir eu une couverture presse importante n’avait pas joué en notre défaveur », avoue-t-il. Quant au respect des bonnes pratiques par Doctipharma, il reste sceptique. « L’adresse URL se rapporte toujours à Doctipharma pendant toute la navigation sur le site, alors que chaque pharmacie doit avoir son propre site Internet. Ce qu’on appelle le « Who is » qui donne les informations sur le détenteur du site, doit appartenir à la pharmacie, et, là encore, c’est Doctipharma qui apparaît. Et lors du paiement, qui doit être fait auprès de l’officine, on se rend compte que le débit est effectué au profit de Doctissimo SA. Ce sont des points de détails, mais nous sommes nous-mêmes confrontés à des problèmes difficiles à résoudre sur ces points précis. Il est en effet très compliqué d’obtenir des autorisations de paiement pour chacune des pharmacies de la plateforme et nous travaillons à une solution avec l’ARS Languedoc-Roussillon. Si la formule choisie par Doctipharma est conforme, nous la suivrons. »
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