Dans le cadre de l’enquête sur l’essai clinique de Rennes au cours duquel un volontaire est décédé en janvier, une perquisition a eu lieu mardi dernier dans les locaux de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) situés en Seine-Saint-Denis. Les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) ont saisi des données informatiques.
Cette perquisition est survenue le même jour que la publication d’un rapport du groupe d’experts mis en place par l’ANSM, qui conclut que l’accident mortel de Rennes était clairement lié à la molécule testée, que « les règles semblent globalement avoir été respectées, mais que celles de bon sens ont été bafouées à plusieurs reprises ». Les experts ont par ailleurs évoqué « une probable accumulation progressive au niveau cérébral » de la molécule, en raison des doses répétées de 50 mg données aux victimes.
La perquisition est également intervenue après des informations du « Figaro » le 13 avril au sujet de l’existence d’une note interne et confidentielle de l’ANSM évoquant l’alerte d’un évaluateur sur des effets toxiques sur le système nerveux d’animaux lors des tests préliminaires.
« Les informations contenues dans cette note jettent un sérieux doute sur le bien-fondé de l’autorisation de poursuite des essais de cette molécule sur l’homme », indique Me Jean-Christophe Coubris, avocat de la famille du patient décédé, qui se dit par ailleurs satisfait de cette perquisition.
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