L’IMPRESSION 3D, qui permet de produire des objets réels, date de trois décennies (le premier brevet a été déposé en 1983 par Charles Hull, aujourd’hui à la tête de 3D Systems, leader mondial sur ce marché estimé à plus de 2 milliards de dollars). C’est aujourd’hui un eldorado technologique à la portée de tous. Le marché de l’impression tridimensionnelle a triplé en trois ans et la vente d’imprimantes personnelles a augmenté l’année dernière de plus de 100 %, tandis que les domaines d’exploitation, dont le médical, se sont considérablement élargis.
On devrait pouvoir par exemple dès cet été, contre 999 dollars, disposer du robot Foodini et manger les pizzas et autres plats sortis de l’imprimante. Ou bien, d’ici la fin de l’année et contre environ 200 dollars, créer ses propres fonds de teint, blush ou autre maquillage en utilisant l’imprimante 3D Mink. Tandis qu’une société chinoise vient de construire plusieurs maisons en moins de 24 heures, pour un coût final de moins de 3 500 euros chacune, en en imprimant, à partir de déchets recyclés, les différentes couches qui sont ensuite assemblées sur place.
Alors que la start-up française Zeepro doit commercialiser le mois prochain une machine 3D aux alentours de 1 300 euros, la société taïwanaise XYZprinting (une des trois divisions du géant industriel Kinpo Group) annonce la vente imminente d’imprimantes 3D quatre à cinq fois moins chères que celles proposées actuellement, à qualité équivalente. Le modèle de base Da Vinci 1.0, qui peut utiliser au choix une des 12 couleurs parmi les cartouches disponibles, est lancé au prix très abordable de 599 euros ; d’ici deux à trois mois, la Da Vinci 2 Duo exploitera deux couleurs, contre 800 à 900 euros ; et vers la fin de l’année arrivera la Da Vinci 2.1 Duo Plus, qui fonctionnera sans fil avec le PC et sera dotée d’un écran tactile de commandes, du Wi-Fi, d’un port de lecture USB et d’une connexion au Cloud, le tout pour moins de 1 000 euros.
Et bien sûr, dès aujourd’hui, contre 549 euros, on peut s’amuser, grâce au Sense, à scanner n’importe quel objet pour en obtenir un modèle 3D – forme mais aussi textures et couleurs – qui pourra être ensuite reproduit avec une imprimante 3D. Il suffit de faire le tour de l’objet avec le scanner tenu à bout de bras en restant stable et à vitesse constante.
À noter également la sortie officielle de la Zeus d’AIO Robotics, une imprimante 3D tout-en-un, capable de créer, de dupliquer ou encore de faxer l’objet de son choix à d’autres imprimantes de la même marque simplement en pressant sur un bouton, avec une précision de l’ordre de 100 microns. Cette imprimante multi-fonctions destinée au grand public est proposée autour de 1 800 euros.
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