« GTA 5 » superblockbuster
La planète gaming
n’en finit pas d’étendre son empire. On vient de le voir avec l’impressionnant succès du cinquième opus de « Grand Theft Auto 5 », le plus gros blockbuster vidéoludique jamais produit. Il a pulvérisé le record de « Call of Duty Black Ops?2 » et inscrit pas moins de 7 mentions au Guiness World Records. Mais rien n’est joué et la bataille risque d’être serrée avec le lancement, le 5 novembre (sur PS3, Xbox 360 et PC et avant sa sortie
sur PS4 et Xbox One), de « Call of Duty : Ghosts », cinq ans après le précédent épisode. Ne pas oublier non plus, dès le 31 octobre, les versions Xbox 360 et PS3 d’« Assassin’s Creed IV » (le 21 novembre pour les versions PS4, Wii U, Xbox One et PC).
Pour les fous de foot
Le rouleau compresseur GTA 5 a sans aucun doute fait de l’ombre à « FIFA 14 », le dernier opus du studio américain Electronic Arts, mais on peut parier, au vu des critiques dithyrambiques des spécialistes – certains estiment que la simulation de football est proche de la perfection –, que le jeu séduira les footeux virtuels du monde entier. Sorti sur PS3, Xbox et PC (60 euros), « FIFA 14 » tend vers toujours plus de réalisme, d’immersion et de difficultés. L’interface a été entièrement repensée et l’opus privilégie le jeu collectif. Le gameplay a été amélioré, avec un jeu de ballon plus technique mais bien plus réaliste. Et le contenu est impressionnant, avec pas moins de 33 championnats, 600 équipes, quelque 16 000 joueurs et 34 stades authentiques. En attendant les versions sur Xbox One et sur PS4, les amateurs disposent d’une mouture pour smartphones et tablettes repensée, qui intègre de nouvelles commandes tactiles. Elle est disponible sur iOS et sur Android et gratuite, hormis les 4,49 euros à débourser pour débloquer les modes Compétition, Coup d’envoi et Carrière.
L’univers Rayman
Bien loin de ces mondes « forcenés », Rayman continue son bonhomme de chemin. Le héros a évolué, depuis son apparition en 1995 et à travers ses six numéros. Le jeu de plate-formes s’enrichit aujourd’hui de « Rayman Legends » (disponible sur Xbox 360, PS3, PC et Vita mais aussi sur la Wii U), une suite de « Rayman Origins » qui nous ramène dans la Croisée des Rêves, où le héros vole au secours des Ptizètres emprisonnés par des monstres. Pensé pour les multijoueurs, le jeu offre près de 120 niveaux, chacun d’une grande richesse. Il est très accessible sans être trop facile, musical, coloré et plein d’humour.
Un jeu video typographique
Pour Arte, le jeu vidéo est « assez maltraité alors que c’est une œuvre culturelle et audiovisuelle majeure des trente dernières années ». La chaîne culturelle se lance pour sa part dans le jeu vidéo mobile avec « Type:Rider », un jeu de plate-formes qui retrace l’histoire de la typographie et dont les héros sont deux points de ponctuation. Le joueur évolue sur 10 niveaux dans un univers typographique visuel et sonore, depuis les peintures rupestres jusqu’au Pixel moderne. Un jeu simple à comprendre et difficile à maîtriser, qui existe par son gameplay et son graphisme plus que par sa teneur documentaire. Vendu 2,69 euros sur l’App Store et sur Google Play et premiers niveaux gratuits sur le site arte.tv/typerider.
Entrez dans la danse
Une autre forme de jeu d’agrément qui s’impose de plus en plus est le jeu de danse. C’est encore Ubisoft qui a ouvert le bal en lançant en 2009 le premier opus de « Just Dance », suivi du 2 puis du 3, et, depuis quelques jours, de « Just Dance 2014 », disponible sur Wii, Wii U, PS3 et Xbox 360, avant de débarquer en novembre sur Xbox One et sur PS4. L’éditeur de Montreuil a gardé le même cœur de jeu, tout en améliorant l’aspect visuel et en proposant de nouveaux modes ludiques et, bien sûr, une nouvelle playlist comprenant 47 chansons inédites. La grande nouveauté étant le World Dance Floor, le mode multijoueurs, qui permet de créer des équipes de danseurs virtuels.
Une autre piste vient de s’ouvrir grâce à Sega Networks et « Go Dance », disponible sur l’App Store (1,99 euro avec 2 chansons de base), qui permet de se confronter aux autres danseurs en se trémoussant devant son iPhone, iPad ou iPod Touch. Il s’appuie sur la technologie de l’Extreme Reality, qui, à travers la caméra FaceTime, capte les mouvements du danseur. Ce dernier doit reproduire une chorégraphie endiablée projetée sur l’écran. Après chaque chanson, il peut partager son score via Facebook ou par email.
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