CETTE ANNÉE, l’Agence de la biomédecine espère recruter 18 000 nouveaux volontaires pour devenir donneurs de moelle osseuse. Un objectif tout à fait atteignable, puisque, en 2009, la « solidarité des donneurs » s’est manifestée avec 18 041 nouveaux inscrits sur le registre français. Pour offrir les meilleures chances de guérison possibles à tous les malades quelle que soit leur origine (aujourd’hui en France, plus de 2 000 malades ont besoin d’une greffe de moelle), il faut que le registre national reflète la diversité de la population française. Les hommes jeunes (18-40 ans) et les « personnes d’origine géographique variée » sont plus particulièrement recherchés pour répondre aux besoins des malades, « même si tous les profils de donneurs sont bénéfiques pour les patients ».
En ce début de 2010, plus de 14 millions de donneurs sont inscrits sur l’ensemble des 63 registres internationaux dans 44 pays, dont le registre français, qui compte actuellement près de 180 000 donneurs. À terme, l’Agence de la biomédecine souhaite pouvoir compter sur 240 000 donneurs potentiels inscrits afin que 50 % des malades nationaux soient greffés à partir de donneurs nationaux (pour des raisons de qualité des soins, de rapidité et de coût financier).
En 2008,1 472 greffes de moelle ont été réalisées en France, soit une augmentation de 6,7 % par rapport à 2007. La même année, 204 personnes inscrites sur le registre français ont donné leur moelle osseuse. Rappelons que, pour être inscrit sur le registre, il faut être en parfaite santé, avoir de 18 à 50 ans (on peut donner ensuite jusqu’à 60), accepter de répondre à un entretien médical et de faire une prise de sang. Les médecins peuvent très vite faire appel au donneur, un mois après son inscription, mais aussi beaucoup plus tard ou jamais.
Deux modes de prélèvement.
Le prélèvement de moelle, sans danger, si ce n’est les risques liés à toute forme d’anesthésie, se fait de deux manières, au choix du médecin par rapport à son patient. Soit directement dans les os plats du bassin, sous anesthésie générale. Ce prélèvement, qui permet le recueil des cellules souches et de leur environnement, dure une heure environ. Soit par cytaphérèse : dans ce cas, le donneur reçoit au préalable un médicament par injection sous-cutanée, 4 ou 5 jours avant le prélèvement en ambulatoire. Des cellules souches vont alors quitter les os pour passer dans le sang où elles sont prélevées.
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