Il y a quelque temps, mon opérateur Internet décide de changer ma box. Je vais la chercher à un point de dépôt, j’essaie de l’installer, je n’y parviens pas, j’appelle au secours, on me dicte les gestes à faire au téléphone, sans résultat. Finalement, on m’envoie un technicien, je paie pour une installation que je n’ai pas demandée, on me la rembourse à 85 % sous la forme d’une remise de prix sur l’abonnement et d’une partie déductible des impôts.
L’autre jour, mon téléviseur tombe en panne, j’en achète un autre, mais je ne reçois plus la chaîne cryptée à laquelle je suis abonné. Après quelques chats sur Internet plus quelques coups de téléphone, on me donne un rendez-vous avec un conseiller technique qui me fait suivre les étapes de l’installation. Non sans avoir, au préalable, changé de carte à puce, puis de décodeur (qu’une fois encore je suis allé chercher).
Moralité : ces sociétés ne prospèrent que si leurs clients leur servent de techniciens. J’ai beau expliquer que, professionnellement, je n’ai rien à voir avec l’électronique, j’ai beau mettre mes interlocuteurs au défi d’écrire des articles dans les journaux à ma place, rien n’y fait. Le client fait deux métiers et les vaches sont bien gardées.
HUMEUR
L’employé, c’est le client
Publié le 24/09/2015
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RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3202
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