À L’INSTAR de leurs aînés, les futurs diplômés rejettent le projet de vente de médicaments à distance sur Internet. Pour l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) l’adoption de cette mesure signerait « l’abolition de la sécurité de la chaîne de distribution du médicament, mais aussi le désaveu des atouts de leur future profession de pharmacien, qui sont : le conseil, la proximité et la prévention des risques encourus par le malade par la connaissance de ses antécédents médicaux via le dossier pharmaceutique ». L’ANEPF considère également que la vente à distance s’oppose à la volonté du ministère de la Santé de préserver le monopole de dispensation pharmaceutique. L’association estudiantine considère par ailleurs que cette disposition encourage la surconsommation, représente une régression dans le domaine du parcours du médicament et permet le développement des sites illégaux et de la contrefaçon. « Nous ne voyons pas l’intérêt pour un malade de commander ses médicaments sur Internet, avec le risque d’être mal informé, alors que 23 000 officines assurent déjà un service de proximité de qualité et qu’à un délai de livraison viendraient s’ajouter des frais de port supplémentaires », estiment les étudiants.
Médicaments
Les étudiants contre la vente à distance
Publié le 19/04/2010
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2743
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