David Godest, fondateur et gérant de la société Dolmen Technologies, en est convaincu, les pharmaciens bénéficient de très nombreux atouts pour utiliser les technologies digitales à des fins marketing. Tout d’abord, la popularité des pharmaciens, qu’un autre dirigeant d’entreprise, Guy Taïeb, le P-DG de Futuramédia, exprime ainsi : « les pharmaciens représentent la deuxième profession préférée des Français derrière les pompiers, et constituent aussi un des rares commerces où l’on accepte d’attendre. » Une popularité qui induit une confiance qu’on retrouve rarement ailleurs. « Le marketing digital suppose de laisser des informations personnelles sur une borne, or le client sait que le pharmacien n’utilisera pas ces informations hors de l’officine. Une confiance qui est loin d’être aussi marquée pour tout ce qui concerne les applications Web ou mobiles, ou d’autres commerces comme la grande distribution. » Cette côte de confiance est un atout considérable et les clients pourront plus volontiers donner des informations personnelles, comme par exemple parler d’une peau grasse, une tendance pelliculaire, sur une borne qu’au comptoir. La borne ne juge pas, et on est dans un lieu physique (par opposition à l’incertitude du virtuel en ligne). Par ailleurs, il y a « une certaine forme d’homogénéité des pharmaciens, ne serait-ce que par leur formation, ajoute David Godest, ce qui est loin d’être le cas dans d’autres métiers, les restaurateurs par exemple. » Cela en fait une profession structurée même si elle constituée avant tout d’indépendants, une vraie « colonne vertébrale », une culture spécifique qui compense l’encadrement réglementaire précis de la communication des officines. Celles-ci, à l’intérieur de leurs enceintes, ont les coudées franches et bien des atouts à faire valoir.
L’avis de deux pharmaciens, utilisateurs d’Offimedia.
Lucas Devaux, titulaire de la pharmacie Devaux à Neuville St Rémy, dans le Nord.
« Un moyen d’établir le dialogue »
« L’avantage que je trouve à Offimedia est sa capacité à diffuser un contenu directement sans que l’on ait nous-mêmes à faire une quelconque manipulation. Je me contente de sélectionner ce que je souhaite voir sur les écrans. Créer soi-même un message est complexe, même s’il est vrai qu’au début, on s’y intéresse, et on s’en sert, mais cela demande du temps, et le temps, nous en avons peu. J’avoue n’avoir pas de mesure des effets de cette communication sur la clientèle, et donc de son réel impact, ce que je constate, c’est que cela leur permet de patienter, et parfois d’établir le dialogue, sur des choses simples, comme la météo. »
Yves Marchon, titulaire de la pharmacie de la Dauversière, à La Flèche, dans la Sarthe.
« Un précieux gain de temps »
« Les offres commerciales sur la para sont faciles à diffuser, il suffit de sélectionner ce que l’on veut sur le site internet proposé par Objectif Pharma, d’y ajouter des éléments comme les prix, et c’est fait. C’est pratique, et cela fait gagner beaucoup de temps. Certes, il est assez simple de faire des affiches soi-même, mais on a tout à faire, et cela prend au bas mot une après-midi par mois, car pour être efficace, les messages doivent être renouvelés, au moins une fois par mois. Nous avons une clientèle d’habitués. Cela permet aussi de relayer des campagnes d’information, comme la vaccination, ou le dépistage. Ainsi que des éléments sur la pharmacie elle-même. L’impact est réel, il faut juste s’en occuper un minimum. »
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