LE PREMIER SITE collaboratif
réservé au corps médical est né.
Son nom : Docatus*. Ouvert uniquement
aux médecins, aux pharmaciens
et aux dentistes, exerçant
en ville ou à l’hôpital, ainsi
qu’aux étudiants de ces disciplines,
Docatus ambitionne de
« faire la synthèse du meilleur
d’un Wikipedia, d’un You Tube,
d’un Messenger et d’un Facebook
réunis ». L’intérêt de devenir
membre ? « Être en contact avec
vos collègues, trouver de nouveaux
contacts, élargir votre réseau
professionnel, retrouver
d’anciennes connaissances, inviter
vos collègues, joindre le bon
correspondant, créer votre groupe,
fonder votre association, saisir
de nouvelles opportunités et
échanger dans le monde entier
en toute confidentialité », peuton
lire sur la page d’accueil du
site. Plus de 5 000 professionnels
y auraient déjà adhéré.
À l’origine de ce projet, un cardiologue,
le Dr Fabien Guez. Des
officinaux y sont également associés.
Le président de la Fédération
des syndicats pharmaceutiques
de France, Philippe Gaertner,
fait ainsi partie du comité
d’éthique. On y trouve aussi la
présidente de l’Association pour
le développement de l’Internet
en pharmacie (ADIPH), Agnès
Bobay-Madic et Alexane Gurwic,
docteur en pharmacie et présidente
de l’association Isidore, Internet
et santé.
En réunissant des professionnels
de santé de différents horizons,
Docatus deviendra peutêtre
un outil de la coordination
des soins. Ses concepteurs expliquent
d’ailleurs que l’un des objectifs
du site est « de permettre
à ses membres une approche
nouvelle, synergique et plus globale
de la médecine ». Grâce à lui,
il est en effet possible, par exemple,
de communiquer instantanément
avec ses confrères, mais
aussi d’échanger les derniers résultats
d’analyse d’un patient via
la messagerie instantanée. Pour
la sécurité, il faut savoir qu’aucune
adhésion n’est possible
sans un numéro d’inscription au
Conseil de l’Ordre. De même,
chacune des candidatures fait
l’objet d’une vérification et d’une
validation par l’équipe Docatus.
Cette dernière précise que,
« grâce à un système de cloisonnement
entre les sous-groupes,
les informations que les professionnels
échangent entre eux ne
sont pas accessibles aux autres
». À noter enfin que le serveur
Docatus est localisé en
France, « point essentiel de réassurance,
car il est soumis aux
lois françaises en la matière ».
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