L’AGENCE française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) met en garde contre les échanges de lait maternel par le biais d’Internet, en raison du risque de transmission d’agents infectieux. L’agence se réfère à The Human Milk for Human Babies Global Network, un réseau mondial de partage qui met en contact, via Facebook, des mères souhaitant donner leur lait et d’autres qui ne parviennent pas à allaiter suffisamment leur enfant.
Aucun contrôle microbiologique et sérologique n’étant exercé a priori sur la donneuse, le lait présente un risque pour l’enfant. Il n’est pas négligeable puisque les bactéries peuvent provoquer des septicémies et des méningites chez le nouveau-né si les germes sont ingérés en quantité importante dans le lait maternel et que ce dernier peut transmettre de nombreux virus, parmi lesquels le VIH, le HTLV, les virus des hépatites et de la rubéole. Sans compter les risques liés aux conditions de transport et de conservation du lait échangé directement entre mères.
En France, seuls les 19 lactariums agréés peuvent collecter et distribuer le lait matériel humain. Soumis à de nombreux contrôles, le lait qu’ils distribuent est un produit de santé soumis à prescription médicale. Le 15 avril, dans un communiqué intitulé « Facebook peut-il nuire gravement à la santé des nouveau-nés ? », l’Association des lactariums de France, que préside le Pr Jean-Charles Picaud, et la Société française de néonatalogie avaient déjà attiré l’attention du public et des professionnels de santé sur les dangers de l’utilisation de lait qui ne soit pas passé par un lactarium.
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