L’assurance maladie a précisé les modalités de mise en œuvre de la prescription électronique. Elle concernera 50 000 professionnels d’ici à 2022.
Dans le cadre des négociations du nouvel accord-cadre interprofessionnel (Acip) visant à améliorer la coordination des soins, l’assurance-maladie a exposé aux organisations de professionnels de santé, les deux options retenues pour étendre la prescription électronique à 5 000 professionnels de santé dès l’année prochaine, puis à 50 000 dès 2022.
Dans un premier scénario, les prescriptions pourraient être intégrées dans un volet spécifique du DMP, en cours de déploiement. Un second scénario prévoit la mise en œuvre d’un serveur sécurisé, alimenté par les logiciels d’aide à la prescription (LAP) des médecins. Les pharmaciens pourraient y avoir accès grâce à leur logiciel d’aide à la dispensation (LAD).
Si l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) semble retenir la première option, le caractère non obligatoire du DMP pourrait cependant constituer un frein à l’extension de la prescription électronique. L’assurance-maladie privilégie, pour sa part, la mise en place d’un serveur sécurisé dont elle aurait la gestion. Une éventualité qui ne manque pas d’inquiéter les professionnels de santé, craignant une main mise de l’organisme payeur sur les prescriptions et les données de santé. En tout état de cause, l’UNPS souhaite voir acté le volet financement de ce dispositif.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin