Le Règlement général de protection de données s’applique dès aujourd’hui à l’ensemble des entreprises européennes, y compris aux pharmacies d’officine.
Les pharmacies, à l’instar de toutes les entreprises traitant des données à caractère personnel, doivent désormais se conformer au Règlement général de protection de données, alias RGPD (voir notre article « abonné »). En cas de non-respect de ce règlement, les titulaires s’exposent à des sanctions administratives et à des amendes qui peuvent atteindre jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires.
En tant que producteurs et collecteurs de données sensibles, les pharmaciens doivent donc se mettre en règle avec ce dispositif européen qui garantit les bonnes pratiques en matière de bon usage, de protection et de conservation des données de leurs patients, ainsi que celles de leurs collaborateurs.
Au sein de l'officine, le RGPD a nécessairement suscité une réflexion sur l’organisation du traitement et du stockage de ces données et l’inviolabilité des systèmes, mais aussi sur la nature même des données à protéger. Ainsi, les codes d’accès des salariés et leur mot de passe, tout comme les données émanant de la vidéoprotection, entrent eux aussi dans le périmètre du RGPD. Enfin, autre changement, la nomination obligatoire d’un Data Provider Officer (DPO), véritable chef d’orchestre du RGPD à l’officine et qui ne pourra en aucun cas être le titulaire lui-même.
À noter que les syndicats ont synthétisé la mise en œuvre de ce dispositif à l’officine à l’intention de leurs adhérents. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) met ainsi à disposition une check-list qui en reprend, en sept points, les étapes principales.
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