Les réseaux sociaux se révèlent particulièrement intéressants dans le domaine de la modélisation des épidémies, voire de la prédiction. En 2012, une équipe de l’université de Rochester a présenté ses travaux portant sur Twitter. Pendant plus d’un mois, les chercheurs ont analysé 4,4 millions de tweets provenant de 630 000 utilisateurs résidant à New York. En suivant le fil twitter, ils ont réalisé une cartographie de l’épidémie grippale dans la « grosse pomme ». D’après leurs résultats, le système permettrait d’identifier, avec huit jours d’avance, les personnes les plus à risque d’être contaminées. Les prédictions se sont révélées exactes à 90 %.
L’exploitation de cette source de renseignements très personnels et intimes (Facebook compte 800 millions de connexions actives et Twitter plus de 500 millions) pourrait offrir aux autorités de santé un levier formidable pour prévenir et limiter l’extension de l’épidémie, et surtout cibler les sujets à risque d’être rapidement touchés par la grippe. Une démarche poussée à l’extrême, qui interpelle cependant. Est-ce acceptable d’un point de vue éthique ? La question mériterait d’être posée dès à présent.
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