FORTE de son million de PS4 écoulées dès le premier jour aux États-Unis – du jamais vu –, Sony ne semble pas devoir pâtir de son lancement décalé en France. Cette semaine d’écart n’est qu’une bataille dans une guerre de longue haleine qui a déjà connu de nombreux rebondissements et dont les défis sont à long terme : les modèles précédents, la Xbox 360 et la PS3, ont en effet vécu quelque sept ans ; la console de Sony ayant été vendue à 77 millions d’exemplaires dans le monde, soit 1 million de plus que la console de Microsoft. Même si, compte tenu de l’accélération des avancées technologiques et de la diversification des intérêts des consommateurs, la 8e génération de consoles ne dure pas aussi longtemps, les enjeux sont énormes.
Jeu et/ou divertissement
Globalement, les deux consoles se ressemblent, d’apparence et de performances, avec en particulier une qualité graphique très améliorée (à condition qu’elle soit reliée à un téléviseur haute définition). Mais si chacune possède une architecture PC (processeur 8 cœurs, puces graphiques à peu près similaires, disque dur 500 Go, etc.), la PS4 est dédiée aux joueurs d’abord, tandis que la Xbox One tente de concilier le jeu et le divertissement.
Microsoft rejoue la carte du Media Center déjà présente sur la Xbox 360 mais, cette fois, avec un lecteur Blu Ray et un navigateur Web, ainsi qu’une prise HDMI qui permet de brancher n’importe quel appareil. La Xbox One permet de regarder la télévision en direct, d’afficher à tout moment deux fenêtres sur le même écran ou de téléphoner avec Skype. Le Kinect, la caméra à infrarouge de reconnaissance gestuelle et vocale (jusqu’à 6 joueurs), a été amélioré ; pourvu de capteurs 1 080 p/30 fps, il détecte plus de détails et s’octroie un grand-angle et des interfaces personnalisées. La manette évolue aussi, avec notamment des gâchettes vibrantes, qui permettent par exemple de sentir l’accélération d’une voiture ou la force d’un coup.
Sony n’est pas en reste, dont la PS4 propose des services de locations des films et séries, mais aussi d’écoute de musique ou de diaporama photo. Elle innove aussi avec la DualShock 4 retouchée : un système de détection de mouvements à six axes et un pavé tactile situé en haut de la manette offrent des expériences de jeu plus immersives, tandis que, grâce à un bouton « Share », le partage et la diffusion de vidéo en streaming sont à portée de doigt (il est possible de poster à tout moment les 15 dernières minutes sur Facebook, Twitter, Twitch et Ustream).
Cent euros d’écart.
La Xbox One est vendue 499 euros, soit 100 euros de plus que la PS4. Une différence importante qui fera réfléchir les joueurs occasionnels ou les pères Noël de l’année, sachant qu’en dehors des préréservations, il faudra attendre janvier prochain pour se procurer la machine de Microsoft et patienter jusqu’à mars pour acheter celle de Sony.
Mais le nombre et la qualité des jeux proposés au lancement vont aussi faire pencher la balance. À côté des titres disponibles sur la génération précédente et présents sur les deux supports – de « Battlefield 4 » à « Call of Duty Ghosts » en passant par « FIFA 14 » ou « Assassin’s Creed IV Black Flag » –, chaque console cherche à se démarquer.
La Xbox One accueille un line-up de 23 jeux, dont des exclusivités, comme le péplum sanglant « Ryse : Son of Rome », le jeu de zombies « Dead Rising 3 », le jeu de combat « Killer Instinct » et la simulation automobile « Forza Motorsport 5 ». Quant à Sony, il prévoit 33 jeux pour sa PS4 d’ici à la fin de l’année mais seuls 15 d’entre eux seront disponibles le jour de la sortie de la console, dont trois exclusivités : le jeu de tir « Killzone Shadow Fall », le jeu d’aventure « Knack » et le jeu de course « DriveClub ». Le prix d’un jeu avoisinera les 70 euros.
Un budget conséquent et obligatoire, car les jeux Xbox 360 et PS3 ne sont pas compatibles, pour des raisons techniques, avec la Xbox One et la PS4. Cependant, les acquéreurs de titres récents pour les consoles de la 7e génération pourront les échanger contre des versions adaptées aux PS4 et Xbox One en ajoutant seulement 10 euros. On sait aussi que l’inscription au PSN, le service de jeux multijoueurs et de médias en ligne, jusqu’alors offerte gratuitement par Sony, sera facturée 50 euros à l’année. La bonne nouvelle, quand même, étant que Microsoft comme Sony autorisent les échanges, les prêts ou la revente des jeux sans restriction.
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