Alors que le livret A a subi deux baisses consécutives, le PEL persiste et signe, avec ses 2,50 % hors prime d’État. Autrement dit, si le plan ne se dénoue pas par un prêt épargne logement, il rapporte 2,50 % (pas de prime d’État) ; si le PEL se dénoue avec un prêt immobilier, il rapporte, grâce à la prime d’État (plafonnée à 1 525 euros), quelque 3,50 %. Le PEL est donc redevenu intéressant pour trois raisons principales : son rendement pendant la phase d’épargne de 2,50, voire 3,50 % ; l’assurance du maintien de ce taux pendant toute la durée de l’épargne (alors que les taux vont sans doute encore baisser avant une forte reprise à plus long terme) ; et la possibilité offerte de souscrire un prêt immobilier au taux de 4,20 %, hors
assurance, à la sortie. Un bémol cependant : si les intérêts versés sont, comme ceux du livret A, dispensés d’impôt sur le revenu, ils supportent, à la différence de ceux du livret A, 12,1 % de prélèvements sociaux, d’où un rendement net de 2,20 à 3,07 % (sans ou avec prime).
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