Après quatre années de baisses, le marché des transactions d’officines a progressé de 7 % en 2016, selon le dernier baromètre Interfimo*.
Réalisée à partir d’un panel d’environ 1 000 cessions, soit 60 % des 1 420 mutations d’officines enregistrées en France l'année dernière, cette étude révèle que le prix de cession moyen des officines se stabilise désormais à 6,2 fois l’excédent brut d’exploitation (EBE) reconstitué (avant rémunérations et cotisations sociales des titulaires cédants, et incluant le chiffre d’affaires réalisé par les ventes, pondéré par les remises, et le chiffre d’affaires issu des prestations). Un niveau jugé « raisonnable » par les experts d'Interfimo, qui montre « que l’officine pharmaceutique est de plus en plus considérée comme une entreprise ».
L'étude confirme par ailleurs le nombre croissant de pharmacies exploitées sous la forme de sociétés d'exercice libéral (SEL). « Au 1er janvier 2017, environ 43 % des pharmacies étaient en SEL », indique Luc Fialletout, directeur général adjoint d'Interfimo, un phénomène qui concerne l'ensemble du territoire.
Ce baromètre souligne néanmoins le faible nombre de cessions, un vieillissement des titulaires et une mobilité insuffisante pour garantir un renouvellement générationnel, qui pourrait déboucher sur une baisse brutale des prix si ces pharmaciens âgés décidaient de vendre au même moment leurs officines. La remontée des taux d'intérêt pourrait, dans le même temps, décourager certains acquéreurs potentiels.
*En partenariat avec OCP et Pharmactiv.
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