L’Autorité de la concurrence invite les pharmaciens à répondre à une consultation publique sur la publicité, les nouvelles missions, la vente en ligne, le monopole et le capital des officines. Le questionnaire est ouvert jusqu’au 18 novembre inclus.
Le 21 novembre 2017, l'Autorité de la concurrence a lancé une enquête sectorielle portant sur les secteurs du médicament et de la biologie médicale (lire notre article « abonné »). Après une première phase d'instruction, l'autorité organise aujourd’hui une consultation publique et invite les pharmaciens d'officine, titulaires et adjoints, à répondre à un questionnaire en ligne portant sur cinq thématiques : la vente en ligne de médicaments, les nouvelles missions des pharmaciens, la publicité émise par les officines, le monopole officinal, le capital des officines (voir communiqué ou document de la consultation publique). Les résultats devraient être publiés d'ici au début de l'année 2019 pour les domaines du médicament en ville et de la biologie médicale. Il sera suivi d'un second avis, à l'été prochain, concernant la formation des prix des médicaments.
Parmi les questions posées, vous trouverez par exemple : « êtes-vous favorable à ce que plusieurs pharmaciens puissent faire de la vente en ligne via un site commun » ? « Quels obstacles avez-vous déjà rencontrés, dans vos éventuels projets de développement de nouveaux services » ? Ou, « selon vous, les pharmaciens sont-ils suffisamment informés de la possibilité de vendre les médicaments remboursables à un prix inférieur au prix plafond remboursé par l’assurance-maladie » ? Ou encore, « la libéralisation de la vente de médicaments soumis à prescription médicale facultative est-elle susceptible de fragiliser le maillage territorial des officines ? »
Les réponses doivent être adressées à l’Autorité de la concurrence avant le 18 novembre inclus.
L'instance indique que « sans qu’aucune orientation ne soit pour l’heure arrêtée, les réflexions du collège de l’Autorité concernant l’officine pourraient porter sur : les règles relatives à l’exercice de la profession (publicité émise par les officines, vente en ligne de médicaments, etc.) ; les missions confiées aux pharmaciens d’officine en tant que professionnels de santé ; le financement des investissements nécessaires à la modernisation des officines de pharmacie et les contours du monopole officinal ».
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