- L’apport personnel : il doit financer tous les frais annexes à l’acquisition, c’est-à-dire le stock, les droits d’enregistrement, les honoraires de rédaction d’acte, les honoraires du cabinet de transaction.
Si l’acquisition n’est pas réalisée par le biais d’un cabinet de transaction, l’apport peut donc descendre, le cas échéant, jusqu’à 15 % environ du prix.
À noter : l’apport doit être réellement personnel et être fait en capital (et non pas, bien entendu, en compte-courant).
- Les crédits d’équipement : si le pharmacien sollicite un prêt d’équipement après son installation (par exemple pour des travaux), la banque basera sa réponse essentiellement sur le montant des capitaux propres de l’officine et leur évolution au fil des ans.
Si ces capitaux propres augmentent d’une année sur l’autre, cela signifie que le pharmacien laisse de l’argent dans son officine, et le banquier prêtera plus facilement. Inversement, si les capitaux propres diminuent d’une année à l’autre, le prêt sera plus difficile à obtenir.
- La renégociation d’un crédit : avec des taux d’intérêt très bas actuellement, de nombreux pharmaciens ayant emprunté à des taux plus élevés il y a quelques années souhaitent renégocier leur prêt auprès de la banque. Attention dans ce cas aux pénalités de remboursement anticipé : s’agissant d’un crédit professionnel, elles ne sont pas plafonnées et peuvent s’élever jusqu’à 4 ou même 5 % du capital restant dû. De plus, les banques appliquent parfois des formules de calcul très compliquées, ou même incompréhensibles. Avant d’accepter un nouveau prêt renégocié, il faut donc absolument demander à la banque le montant précis des pénalités à payer.
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