LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Est-il facile de trouver un préparateur aujourd’hui en région parisienne ?
JEAN-LUC SICNASI.- Non, c’est très difficile. Mais tout dépend du profil des salariés. Quand ils sont inscrits en agence d’intérim, les préparateurs ne recherchent pas un poste stable, par choix personnel. C’est sans doute un peu plus facile de trouver un préparateur en province, dans la mesure où le marché de l’emploi est plus stable et où il y a moins d’officines. Globalement, il reste que trop peu de préparateurs sont formés chaque année.
Qu’en est-il pour les adjoints ?
La situation est un peu moins problématique que pour les préparateurs. Là aussi, de nombreux jeunes adjoints font de l’intérim et ne cherchent pas à être embauchés en contrat à durée indéterminée et donc à se stabiliser dans une officine. D’un autre côté, une part importante des jeunes diplômés cherche à s’installer rapidement, surtout depuis l’avènement des sociétés d’exercice libéral. Ces tendances contradictoires influent évidemment sur le marché de l’emploi des adjoints.
Quelles sont les prétentions salariales moyennes des adjoints et des préparateurs lors de l’embauche ?
C’est très difficile de trouver un jeune diplômé en dessous du coefficient 450. On peut même dire que 90 % des adjoints salariés, jeunes ou moins jeunes, demandent au moins le coefficient 500. Pour les préparateurs, on ne raisonne pas en termes de coefficient, mais de salaire net. Un préparateur demande un général un salaire net mensuel compris entre 1 800 et 2 000 euros pour un poste à temps plein, avec un minimum de 1 700 euros nets, soit une rémunération brute de 2 000 à 2 200 environ.
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