RÉUNIS au sein de la même commission pour la formation en officine, la CPNEFP*, les syndicats de pharmaciens affichent à nouveau leur désaccord sur la refonte du diplôme de préparateur. L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) soutient le projet gouvernemental d’un BTS en deux ans (voir « le Quotidien » du 28 février). Une perspective que rejettent les autres membres de cette commission, également composée d’organisations patronales (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France et Union des syndicats de pharmaciens d’officine) et salariales (CFE-CGC, CFTC, CGT, FO). Selon elles, le BTS n’est pas adapté à la formation des préparateurs ; il exclurait « le souci final de l’employabilité des jeunes qui ne seront pas préparés à travailler en entreprise ».
Présidée par Philippe Denry, en charge des relations sociales et de la formation à la FSPF, la CPNEFP rappelle son attachement à la voie de l’apprentissage salarié. Ce cursus de trois ans après le baccalauréat est fondé sur l’alternance entre les cours en centre de formation et la présence à l’officine. C’est le modèle que suivent déjà les manipulateurs en électroradiologie et les infirmiers diplômés d’état. Argument de poids de ses partisans, le statut de salarié en apprentissage doit permettre à chaque étudiant de trouver une officine pour accueillir sa formation, ce qui assure une bonne régulation du marché de l’emploi. Le ministère de l’Éducation nationale poursuit ses consultations sur cette réforme qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2012. Pour marquer à nouveau leur désaccord, les opposants au BTS annoncent qu’ils sont susceptibles de ne pas participer aux réunions à venir.
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