PENDANT ses 16 ans de carrière de rugbyman, Sébastien Chabal a fait partie de nombreuses équipes, en France et en Angleterre. Il en a tiré des enseignements qu’il partage désormais avec les entreprises, notamment les pharmaciens. Invité par le président du groupement SYNAPS pharma, Jean-Yves Thierry, l’ancien joueur d’équipe de France s’est penché sur les ressemblances entre le management d’une équipe officinale et d’une équipe de rugbymen. « Ce que j’ai appris du terrain, c’est que la communication est primordiale, souligne Sébastien Chabal. Le rugby est le seul sport de combat collectif. On est très dépendants les uns des autres pour avoir le ballon ou pour faire la moindre action. Un terrain de rugby c’est un vrai poulailler ! Tout le monde crie, hurle, donne des indications aux autres… » Cette communication est selon lui la clé d’un management réussi. « Il faut savoir se dire les choses, à la fois sur le terrain, dans le feu de l’action, mais aussi à froid, au débriefing. Se remettre en question est très important. On ne renvoie jamais la faute sur un seul joueur, car on est une équipe, mais si un de vos collaborateurs fait des choses qui ne vous plaisent pas, il ne faut pas hésiter à le dire. »
Renforcer ses points forts.
Le plus important pour un manager est de présenter les choses de manière constructive, insiste-t-il. « Il ne faut pas faire des reproches gratuitement, pour faire du mal, mais il faut avoir une vision du but commun à atteindre et essayer de pousser tout le monde à tendre vers cet objectif. » La règle d’or pour le manager, qu’il soit sportif ou titulaire de l’officine, c’est de montrer l’exemple, comme le rappelle Marina Maljkovic, coach du Lyon basket féminin et entraîneuse de l’équipe féminine de basket de Serbie. « Il faut montrer qu’on connaît le sujet cinq fois mieux et qu’on travaille cinq fois plus que son équipe, estime-t-elle. Il faut bien connaître ses collaborateurs et être à 100 % derrière eux pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. »
Et pour avoir une équipe qui fonctionne, Sébastien Chabal prône le modèle anglo-saxon : « alors qu’en France on a tendance à travailler uniquement à l’amélioration de nos points faibles, les Anglais cherchent aussi à renforcer leurs points forts. En mélangeant les qualités et les défauts de chacun, on parvient à obtenir une équipe gagnante ! »
Enfin, la rigueur et le travail sont deux éléments essentiels pour réussir. « Il ne faut jamais se fixer un objectif trop proche, recommande Marina Maljkovic. Il faut toujours rêver. Et avec un peu de talent et beaucoup de travail, vous pourrez atteindre vos rêves ! »
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