Gilles Bonnefond plaidait pour une intégration à l’OPCO santé. Le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) estime ce choix en cohérence avec l’évolution du mode de rémunération des pharmaciens, moins lié au prix du médicament. Pour lui, le choix de l’OPCO Pepss va à l’encontre de la réforme de la formation voulue par la ministre du Travail et du plan santé défini par le président de la République qui souhaite un décloisonnement entre la ville et l’hôpital, entre les professionnels et leurs statuts (salariés ou libéraux). « J’ai du respect pour le boulanger ou le charcutier, mais j’ai plus d’affinité avec la Fédération hospitalière de France et le médico-social », insiste-t-il. Le président de l’USPO considère également que ce choix d’aller avec des professions du commerce et de l’artisanat est de nature à jeter le trouble dans l’esprit du gouvernement. « C’est dangereux pour le monopole, les règles d’installation et la réserve du capital », affirme Gilles Bonnefond, qui garde l'espoir que la ministre du Travail juge ce choix incohérent et exige que tous les professionnels de santé soient rassemblés dans le même OPCO.
USPO : la santé avant tout
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Publié le 10/12/2018
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Crédit photo : S. TOUBON
C.M.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3480
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